Des plages aux marchés hippies et branchés, Rio se découvre sportive, touristique, festive et riches de mille lieux, couleurs et expériences. Pas facile en 5 jours…
En novembre dernier, le Fasano, hôtel conçu par Philippe Starck, débordait de personnalités : Natalia Vodianova et son mari Justin Portman, Valentino Garavani, les people Alice Dellal, India Hicks et la cousine du prince William, lady Gabriella « Ella » Windsor. Tous étaient là pour assister au Claro Rio Summer, un événement mode regroupant seize créateurs brésiliens parmi lesquels Carlos Miele, Adriana Degreas, le 284 de Daslu, Isabela Capeto, Osklen & Lenny.
Jour 1 : mercredi. Direction le sommet du Corcovado, en train, afin d’admirer le Christ Rédempteur, récemment promu nouvelle merveille du monde. Plus tard dans la soirée, autour de la piscine du Fasano, concert privé de Caetano Veloso. Lady Ella se laisse captiver par le son de la guitare…
Jour 2 : jeudi. Pour les plus énergiques, jogging sur la plage d’Ipanema suivi d’une visite au musée d’Art moderne de Oscar Niemeyer à Niteroi (que les locaux surnomment l’Ovni), ascension du Pain de sucre, afin d’embrasser du regard les jardins botaniques de Rio et autre végétation luxuriante. Carlos Miele ouvre les défilés sous le patronage de Nizan Guanaes, le nabab des médias brésiliens. Après le show d’Adriana Degreas au Copacabana Palace, le contingent anglo-saxon prend d’assaut le Porcao d’Ipanema, la churrascaria (rôtisserie) célèbre pour ses barbecues à volonté de steak, porc et poulet.
Jour 3 : vendredi. La visite du Sitio Burle Marx, l’ancienne maison et jardin tropicale de Roberto Burle Marx, le paysagiste le plus célèbre du Brésil, à Grumari, nécessite de complexes réservations. Imaginez 3 500 espèces de plantes exotiques différentes. Puis tous regagnent Ipanema en vue d’une dégustation de Caipirinhas (cocktail à base d’alcool de canne) et de la signature de « Saved », le livre de photos de Michael Roberts, dont le top model brésilien Isabella Fontana est la vedette.
Jour 4 : samedi. Après avoir admiré les maillots de bains de Jo de Mer à la Casa das Canoas, maison conçue par Oscar Niemeyer, certains vont visiter l’Instituto Moreira Salles tout proche. Cette importante fondation photographique, fondée par le père du réalisateur Walther Salles, expose les œuvres de Marc Ferrez, ainsi que d’autres photographes brésiliens. Puis ce sont un nouveau contingent de maillots de bains accompagnés de « Everybody loves Rio », la chanson-thème de l’événement, jouée avant chaque défilé.
Jour 5 : dimanche. Certains décident de profiter de leurs derniers instants de soleil et de sable chaud, mais la plupart se rendent au célèbre et marché hippie d’Ipanema. Ignorant tableaux naïfs et tables de bois ouvragés, les marchandages les plus acharnés se font pour des tee-shirts imprimés fait à la main, des colliers plus ou moins précieux et des bracelets religieux typiques du brésil.
A l’heure du déjeuner, quelques-uns se dirigent vers les collines de Santa-Teresa afin de tester l’Aprazivel, un restaurant conçu comme une maison dans les arbres, célèbre pour ses cœurs de palmiers grillés et autres spécialités brésiliennes. Mais les plus débauchés décident de ne pas bouger et de soigner leur gueule de bois au bord de la piscine.
Quelles que soient les circonstances, « Rio rock’s ! »