Face à la digitalisation, les banques historiques reculent
La diminution significative du nombre de distributeurs de billets en France est la conséquence directe d’une volonté des grandes banques historiques. Depuis quelques années, la montée en puissance des banques en ligne, des néobanques et des plateformes de trading a fait surgir une forte concurrence. Pour diminuer leurs frais et se tourner vers la digitalisation, les banques historiques ferment des agences et suppriment ainsi des distributeurs.
Cependant, ce mouvement ne suffit pas et les banques historiques reculent face à la concurrence. Une plateforme de trading comme Saxo offre des avantages inatteignables pour les banques classiques : immédiateté des ordres et absences de frais. De même, les banques en ligne et les néobanques offrent une élasticité incomparable.
La pandémie de coronavirus accélère la digitalisation des échanges commerciaux
Les chiffres publiés par la Banque de France offrent un comparatif du nombre de distributeurs de billets en décembre 2018 et en décembre 2019. Les conséquences de la pandémie de coronavirus ne sont pas encore visibles, mais toutes les prévisions convergent vers la même conséquence : une plus grande place des échanges commerciaux digitaux et la disparition de l’argent liquide.
Effectivement, outre le succès de nouvelles institutions totalement numérisées, le confinement a augmenté le nombre d’achats en ligne. Les mesures de distanciations sociales ont également exigé la diminution de l’échange d’argent liquide. Autant de petits détails qui accéléreront sans doute encore la disparition des distributeurs sur l’année 2020.
Une diminution du nombre de distributeurs à relativiser
Néanmoins, il faut relativiser cette disparition des distributeurs avec d’autres chiffres et d’autres faits. Effectivement, si dans les grandes agglomérations, le nombre de distributeurs a diminué de 5 % environ, il a augmenté de près de 3 % dans les agglomérations de moins de 500 habitants.
De plus, cette diminution ne concerne que les canaux publics de distribution d’argent liquide. Les canaux privés, comme les nouveaux comptes sans banques s’appuyant sur les buralistes, sont en forte hausse. Ainsi, il est encore un peu tôt pour déclarer la fin de l’argent liquide, car il trouve encore de nombreux nouveaux moyens d’exister et de se distribuer.