Les femmes au secours de la République, de l’Europe, et de la planète

Les femmes au secours de la République, de l’Europe, et de la planète

Le 8 Mars est le rendez-vous annuel, où la presse s’empare pour une journée, de la question « des femmes ». L’occasion de rappeler chiffres à l’appui que les femmes ne sont pas encore parvenues au terme du combat de l’égalité homme/femme. Mais ce 8 mars 2015 résonne de manière particulière dans la mesure où chacun a pris conscience que la République était fragile, qu’il était du devoir de chacune et de chacun de la défendre, et que dans ce contexte, la défense de la laïcité dont les femmes sont la vigie devenait primordiale.

Même si les lois et les droits formels avancent, nous sommes loin d’obtenir l’égalité salariale, la parité en politique, l’inflexion des violences, ou encore la nécessaire autonomie qui donnerait à chaque femme les moyens de son émancipation. Il semble même que sur nombre de sujets nous soyons au point mort, pire en régression. Alors, si certains pensent que le « féminisme », à savoir la lutte contre les discriminations structurelles et systémiques liées au genre dans notre société, est la seule affaire des femmes, nous répondons que le « féminisme » est seul capable aujourd’hui de « sauver la République ». Le féminisme n’est pas un combat d’arrière garde, c’est le combat majeur du monde contemporain. Il est devant nous ; ce n’est pas seulement la lutte incessante est sans cesse renouvelée contre toutes les formes de discriminations et pour plus de justice sociale ; c’est un combat radical contre l’obscurantisme et toutes les formes de retour d’un patriarcat dont les femmes sont les victimes toutes désignées. Les droits des femmes sont intrinsèquement liés au progrès humain dans les sociétés en général et aux valeurs de la république dans la société française en particulier ils obligent à une extrême cohérence pour que les valeurs qui fondent notre pacte social et républicain « liberté, égalité, fraternité, laïcité et solidarité » ne soient pas, une promesse devenue, pour beaucoup une utopie. Le combat que nous portons, nous ne le portons pas pour les femmes seulement, mais pour tous ceux qui au motif de leur couleur, de leur religion, de leurs origines, de leur orientation sexuelle, de leur condition sociale ou de leur handicap, sont obligés d’organiser leur lutte pour obtenir les mêmes droits humains à commencer par celui de leur intégrité physique. Nous, les femmes , de vous être les vigies de la République et de l’idéal de justice, d’égalité, de vision du long terme qu’elle génère. Nous sommes à l’avant garde de ces questions pour la simple raison que nos luttes intrinsèques obligent à des changements de paradigme qui imposent des réformes radicales y compris dans la déconstruction des imaginaires.

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Pour relever ces défis du XXIème siècle, nous devons bouleverser radicalement notre manière de faire la politique. Une transition est aujourd’hui nécessaire et vitale, nous devons abandonner notre vision de l’État Providence paternaliste pour passer à un État Social, Émancipateur et Écologique, qui donne à chaque citoyen qu’il soit homme ou femme, les mêmes chances de réussite et d’émancipation et qui place l’intérêt général au centre de sa mission de service publique.

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